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Randonnées à pied et à vélo
15 juillet 2009

Compiègne

"Compiègne - Compiègne - 2 minutes d'arrêt". C'est par le train que je suis arrivé à Compiègne en ce 14 juillet 2009. Le feu d'artifice, c'était la veille, traditionnellement, et à l'hippodrome (toujours traditionnellement). Hippodrome que les turfistes doivent connaître puisqu'il accueille plusieurs Quinté + par an.

Quelques anecdotes sur la ville :
- Jeanne d'Arc a été capturée par les Anglais aux portes de la ville le 23 mai 1430 ;
- demeure impériale puisque Napoléon Ier fit reconstruire le château et y séjourna, de même que Napoléon III ;
- c'est à Retondes, en lisière de la forêt de Compiègne, que fut signé l'armistice de la Grande guerre le 11/11/1914 : le wagon a été reconstitué. C'est dans le même lieu qu'Hitler a fait signé l'armistice du 22 juin 1940 ;
- ville de départ de Paris-Roubaix depuis 1977
- l'Aisne et l'Oise confluent juste en amont de la ville
- sous-préfecture du département de l'Oise, région Picardie avec environ 42 000 habitants
- le maire cumulard (sénateur, président de la communauté d'agglomération) est Philippe Marini depuis 1987
- elle possède le label "ville d'art et d'histoire" décerné par le Ministère de la Culture.

Si l'on oublie le pont de la rocade sud et le viaduc en construction de la rocade nord, il n'existe qu'un seul pont pour traverser l'Oise depuis le centre ville et rejoindre le petit Margny, "enclave" de la commune compiégnoise où se trouve notamment la gare ferroviaire. C'est le pont Solférino. Achevé en 1949, il a remplacé le pont précédent détruit pendant la seconde guerre mondiale, qui avait déjà été reconstruit après sa destruction pendant la Grande guerre.

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le château la nuit (je la trouve pas mal cette photo).
il est classé au titre des monuments historiques depuis 1994.







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ensuite, le château côté parc le jour puisque les jardins sont fermés la nuit. Notez le ciel bleu !






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On se retourne et on se trouve face à la "trouée" des Beaux Monts :  4 600 m de long mine de rien !! Tout ça pour que l'impératrice puisse voir les Beaux Monts tout la bas dans le lointain depuis la terrasse du château. pour les puristes, cet axe relie et unifie les jardins, le parc et la forêt.

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Mais retournons au château par un petit souterrain qui permet d'accéder à la cour intérieure depuis les jardins. C'est pavé, c'est propre et il fait presque beau. Ne manque qu'un petit rayon de soleil (j'ai eu la flemme d'attendre).

Comp_035Entrons. La visite est libre avec un audioguide : c'est la mode de ces petits appareils qu'on colle à l'oreille en appuyant sur les touches 1, 2, 3, etc. au fil de la visite.
Avantages : on peut écouter et réécouter à loisir la voie suave qui vous détaille la pièce dans laquelle vous êtes et vous raconte l'histoire des lieux. ça ne vaut pas un vrai guide et on n'a pas à donner facultativement la pièce à la sortie mais obligatoirement à l'entrée !!

Là, c'est la chambre de l'empereur si mes souvenirs sont bons.

Le style est... empire !

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Et puis voici la galerie de bal : majestueuse !

avec ses pilastres, ses grandes fenêtres, ses lustres, son parquet et son plafond en coque de bateau retournée.


Comp_054Au bout d'une heure et demi de visite, et après avoir épuisé les piles de l'audioguide, partons faire un tour en ville avec la place de l'hôtel de ville et son beffroi. Monument typique des villes du nord, l'hôtel de ville est fort joli, de style  gothique flamboyant. Achevé au début du XVIè s., il a été restauré par Viollet-le-Duc au XIXè s et a suivi un lifting de façade en 1980. On notera au centre la statue de Louis XII à cheval, et à côté des fenêtres du 1er étage des statues témoignant de l'histoire de la ville (il y a Jeanne d'Arc). Le beffroi renferme la "Bancloque", cloche communale fondue en 1303, une des plus anciennes connues, d’un diamètre de 1,35 m. Et presque au sommet, on retrouve les trois Picantins, en costume du XVIème représentent les trois ennemis de la France à l'époque : Flandrin le Flamand, Langlois l’Anglais et Lansquenet l’Allemand. Ils frappent tous les quarts d'heure sur de petites cloches avec un maillet, sauf la nuit pour la tranquillité des habitants !

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Poursuite de la visite par les bords de l'Oise pour rejoindre l'antique barrage mobile à aiguilles en bois. C'est comme des allumettes que l'on "pose" verticalement. L'extrémité du bas se plante dans une rainure construite en fond de lit et l'extrémité du haut s'appuie en amont contre la structure métallique qui est maintenue par des chaînes en fer. Quand il n'y a pas de courant, c'est presque un jeu d'enfant que de placer ces "allumettes". mais quand il y a du courant, c'est une autre histoire. Quand le débit devient trop fort, le barrage est effacé : on enlève toutes les aiguilles et on remonte tout en haut le barda métallique.

Cet ouvrage va être remplacé d'ici 2011 par un ouvrage moderne (http://www.sn-seine.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=246) dont les travaux ont démarré au printemps 2009. Il sera démonté entièrement.

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